Voici quelques-unes des nouvelles à chute de la 5ème 2. Laissez-vous surprendre !
Malheureusement, j'ai rendu les copies en oubliant de recopier un certain nombre celles qui méritaient tout à fait d'être proposées aux lecteurs ! N'hésitez pas à me les ramener... ou à la publier vous-mêmes !
Le trésor d’Akhenaton
RépondreSupprimerEnfin, il rentra dans la salle du trésor, et, là devant lui, se trouvait la momie du mystérieux pharaon Akhenaton. La joie de l’archéologue fut sans borne. Tous ses efforts étaient enfin récompensés. Tant d’années de travail acharné, enfin, aboutissaient. Il s’était donné tant de mal et avait fouillé tant de parcelles. Et, devant lui, s’étendait le trésor le plus colossal de l’histoire de l’archéologie.
Le lendemain, il revint avec son équipe de chercheurs. Ils ouvrirent la porte et ils restèrent dans l’embrasure. L’air ébahi. Les lampes torches braquées sur le mur vide de la salle. Les yeux cherchaient, mais en vain. La momie avait bel et bien disparu. Bien sûr, la panique fut générale, mais l’archéologue reprit vite ses esprits et il organisa des caravanes de chameaux et de chevaux pour poursuivre les voleurs, qui avaient laissé des traces dans le sable. L’archéologue prit le commandement de l’un des convois et pendant de longues minutes, ils poursuivirent les voleurs.
L’archéologue restait bien droit sur son cheval. Il ne clignait pas des yeux. Ses cheveux ne dansaient pas au vent. Ils restaient bien plaqués sur sa tête. Son visage était, comme toujours et comme tous les habitants de ce mystérieux pays, impassible. Ses traits n’étaient pas tirés. Au contraire, son visage était lisse et sans trace de contrariété. Son cheval s’enfonçait dans le sol, mais lui ne penchait ni vers la droite, ni vers la gauche. Il était comme figé. Le soleil était haut dans le ciel et tapait fort.
Puis, au détour d’une dune, ils aperçurent les silhouettes des fuyards. Ces derniers étaient coincés par les convois qui les avaient pris à revers.
Alors, notre héros descendit de son cheval. Et, de sa démarche sautillante, il s’avança vers les fugitifs. Sans bouger les lèvres, il leur lança de sa voix fluette : « Rendez-vous, méchants ! » Et, avant que le chef des méchants n’ait pu répondre, l’archéologue fit un bond prodigieux de quinze mètres et vint se jeter sur le cheval et son cavalier. Alors, la bataille fut déclarée, et des dizaines d’hommes virent se jeter sur les adversaires, qui se retrouvaient écrasés sous le poids des assaillants. Ils prirent rapidement la fuite et l’archéologue se redressa, droit comme la justice, et tourna la tête à 180° pour toiser les fuyards.
Alors une voix s’éleva et résonna : « Chéri ! Range tes Playmobils et viens dîner ! » Les Playmobils valsèrent sur le lit, qui de temps en temps faisait office de désert, et l’animateur de ces morceaux de plastique se leva et s’élança vers la salle à manger en oubliant le trésor.
Laren et Sacha
RépondreSupprimerVoici maintenant dix mois que Laren s’occupait de Sacha, son poupon en « or ». Ses parents lui avaient bien dit : « Tu as intérêt à faire attention à Sacha, sinon… » Il fallait mieux la prévenir avant qu’elle ne fasse une bêtise, car lorsqu’on la poussait à bout, elle ne s’arrêtait pas. Par contre, lorsqu’on la freinait…
Elle n’avait pas attendu la fin de leur phrase, elle était tellement excitée d’avoir reçu un si beau poupon qu’elle était déjà en train de le bercer !
Tous les après-midis, lorsque Laren et Sacha sortaient de l’école, la baby-sitter les amenait au bois pour les détendre. Elle mettait toujours le goûter dans la poche de Laren. Comme d’habitude, Chicco, son meilleur ami, l’attendait et lui dit :
« Ca roule, Laren ? »
On s’attendait à ce qu’il lui lance un défi… Et c’est bien sûr ce qui se passa ! Qui allait gagner la course ?
Laren était déçue qu’il y ait tant de compétition entre eux deux, mais son ami était comme ça, toujours en train de faire la course, on ne pouvait rien y faire. Elle voulut la faire avec Sacha dans les bras… Elle alla tellement vite que Sacha tomba et se brisa le bras.
Lorsqu’elle rentra à la maison, ses parents l’attendaient et quand ils virent le bras cassé de Sacha, ils punirent Laren… Ils la laissèrent toute seule dans son coin, personne ne s’en occupait. Triste, elle essayait de s’amuser à porter une ombrelle. Ses parents essayèrent de trouver un bon hôpital pour les poupons comme Sacha, puis ils revinrent vers elle et lui dirent :
« Nous t’avions pourtant prévenue qu’il fallait faire attention ! Mais ne t’inquiète pas, tout est arrangé. »
Deux mois après l’incident, Sacha apprit à marcher… Mac Laren – la poussette – n’était plus utile. Elle fut rangée à la cave.
Clémentine
RépondreSupprimerClémentine vivait à New York. Elle habitait une très haute résidence, mais pas autant que les buildings qui l’entouraient. Cela faisait des années que la vieille bâtisse était plantée là, à accueillir et à voir partir ses habitants. Bien sûr, on avait songé à la raser, mais personne ne s’était résigné à le faire. On s’étonnait qu’elle ne soit toujours pas tombée d’ailleurs… Clémentine vivait là, avec sa famille, ses amis, ses voisins…
Pendant le printemps et l’été, elle et tout ce beau monde avait la belle vie. Il faisait beau, il y avait à manger pour tout le monde. Mais l’arrivée de l’automne approchait. Clémentine était devenue fragile, et elle était comme toute fripée. Elle était si légère qu’elle frémissait au moindre souffle de vent, et elle avait perdu ses couleurs. Mais elle n’était pas la seule dans ce cas-là : une épidémie s’était abattue sur les habitants de la vieille résidence. Un à un, ils s’éteignaient. Clémentine était désespérée. Que faire ? Ses parents moururent après lui avoir recommandé de ne pas quitter l’habitation car c’était le seul endroit où elle était en sécurité.
Au bout de quelques jours, Clémentine se retrouva seule, complètement seule. Alors, elle se dit qu’il était temps d’en finir et elle se laissa tomber, tomber, tomber… Elle atterrit avec douceur sur le trottoir.
Un petit garçon regardait par la fenêtre à ce moment-là, et il dit :
« Regarde Maman, la dernière feuille de l’arbre devant chez nous est tombée… »
Et elle lui répondit :
« Et oui, mon chéri, c’est l’hiver… »
Le vol
RépondreSupprimerJane était calme. Elle revenait d’une longue mission, top secret, à Hawaï. Elle ne s’était même pas fait mal. Allongée sur son lit, elle se détendait : elle ne voulait pas se remettre déjà au travail. Après quelques instants à ne rien faire, elle se leva, prit sa douche et se prépara pour dormir : sa mission l’avait vraiment épuisée.
Au matin, elle découvrir qu’un objet d’une valeur incroyable avait disparu dans son sommeil. Pendant que Jane dormait, voilà ce qui avait dû passé : il était entré, sans faire de bruit, avait pris l’objet en faisant très attention et était sorti de la pièce sur la pointe des pieds.
Le lendemain, un mercredi, Jane chercha partout sur les lieux du crime à la recherche d’indices. Le bandit n’avait laissé aucune trace. L’espionne examina tous les coins du bâtiment, interrogea plusieurs suspects. Lorsqu’elle découvrit qui avait pu voler l’objet, elle fit appel aux juges suprêmes, qui l’aidèrent en vain. Elle fit de son mieux pour retrouver l’objet subtilisé, sans succès. Ce mercredi soir, elle eut du mal à dormir.
Pendant les jours suivants, elle chercha désespérément. Abattue, elle décida de prendre de l’air. Dehors, sous un arbre bien ombragé, elle vit un petit morceau de laine caché sous une racine. Jane suivit donc un petit chemin de morceaux de laine éparpillés un peu partout dans l’herbe. Le chemin menait à la porte de la cuisine. Elle s’arrêta devant, ouvrit la porte et monta l’escalier menant vers la chambre d’un des suspects. Elle rentra, alluma la lumière et sauta de joie !
« Annie ! Je te retrouve enfin ! Tu m’as tellement manqué ! »
Jane serra sa poupée préférée contre sa poitrine et sortit en courant de la chambre de son grand frère.
Le cambriolage
RépondreSupprimerC’était une nuit très sombre. Pendant cette nuit, deux voleurs en herbe avaient décidé de cambrioler un endroit très bien gardé dans lequel étaient entreposés de tous petits et merveilleux colliers qui scintillent. Nos deux voleurs se levèrent à l’heure donnée et se retrouvèrent à l’endroit indiqué. Ils pensaient aux si belles perles que tout le monde aime dévorer du regard.
Ils ouvrirent la première porte et ils marchèrent jusqu’à la seconde porte sécurisée où étaient entreposés les petits objets qui brillent de tout leur éclat. Mais un problème survint, elle était verrouillée. Il leur fallait la clé ! Ils coururent tout de suite vers le bureau. Ils cherchèrent partout, mais rien, ils ne trouvaient rien ! Après quelques minutes de réflexion, le premier eut une idée. Et il dit :
« Et si la clé était sous le bureau ! »
Le second petit homme cagoulé lui répondit :
« Mais bien sûr ! »
Le premier cambrioleur, muni de gants, posa la main sous le bureau et y trouva bien sûr la clé ! Puis ils retournèrent à l’endroit où étaient entreposés ces merveilleux colliers ornés de petites perles rouges, vertes, bleues, transparentes et pleines d’autres couleurs encore. Le premier petit homme cagoulé prit la clé dans sa main et ouvrit la porte.
Puis les deux petits garçons enlevèrent leurs capuches et commencèrent à manger ces petites perles acidulées et si bien emballées qui s’appellent des bonbons !
La quête du fruit
RépondreSupprimerMyke dormait calmement dans son lit. Sa journée de collégien avait été fatigante. Et le soir, dès qu’il s’endormit, il rêva qu’il possédait des pouvoirs magiques et aidait la justice. Mais son ennemi lui jetait un couteau à la figure. Et Myke ne pouvait pas bouger ! Il voyait le couteau qui se rapprochait inexorablement.
Myke ouvrit ses yeux noirs d’encore. Une main gantée armée d’un couteau projetait son ombre noire sur le mur blanc. Myke releva la tête et celle-ci se cogna contre celle de son agresseur. Myke se mit debout sur son lit. Instinctivement, ses mains se dressèrent devant lui. Et au passage, elles projetèrent deux rayons dorés sur l’homme qui se relevait péniblement. Ca le cloua au sol. Pour toujours.
Attiré par le bruit, John, le frère de Myke, apparut dans l’embrasure de la porte. Il regarda l’homme masqué par terre et s’approcha de Myke.
« Myke, tu as fait de la magie.
- Oui. Et ?
- Tu dois fuir. Cet homme, dit John en désignant le macchabée, est un Gravito Noir. Il cherche le fruit démoniaque et toi seul peux le trouver. Il voulait te tuer pour t’en empêcher. Maintenant, fuis !
- Mon pauvre, dit Myke d’un air désolé. Tu as trop bu et du coup tu me sors une histoire digne d’un livre d’heroic fantasy.
- Et cet homme ?
- Euh… Il est où ce fruit ? demanda Myke. »
Myke partit donc à la recherche du fruit. Il battit d’énormes monstres : Scorpio, le scorpion géant, Ghandis le géant, Gorgotta, le chien de feu, et nombre d’épreuves lui barrèrent la route. Il apprit au cours de son périple que le fruit démoniaque se trouvait dans la Caverne Sacrée, autour de laquelle il pleuvait tout le temps. Mais pas de l’eau ordinaire.
Après des semaines de voyages, Myke arriva enfin à la Caverne Sacrée. Il le sut dès qu’il reçut sur le visage des gouttes d’eau noire comme de l’encre. Myke prit ça pour un mauvais présage. Il aperçut peu après la caverne. C’était un long tunnel dans lequel il s’engouffra. En entrant dans la grotte obscure, il sentit tout de suite que quelque chose était différent : le temps s’écoulait différemment, comme les pages d’un livre que l’on feuillette doucement.
Après avoir parcouru quelques mètres de tunnel froid et humide, il arriva dans une immense salle. Et là, il l’aperçut. Diablo était arrivé avant lui. Il tenait le fruit dans ses mains. Immédiatement, Myke projeta sa magie vers le démon. Le combat pouvait commencer…
Jack soupira et ferma son livre. Sur la première de couverture s’étalait le titre : « La Quête du fruit : tome 1 ». Le petit garçon frissonna. Il pouvait presque voir Diablo sourire sur le dessin.
Il y avait une guerre entre deux tribus. Une tribu à l’est, très peuplée et une tribu à l’ouest, peu peuplée se combattaient depuis longtemps. A l’est ils étaient petits, et ils n’avaient presque pas d’armes. A l’ouest, ils se faisaient facilement repérer mais leurs armes étaient tranchantes. Les deux tribus menaient des combats acharnés. La bande de l’est diminuait face aux sanglants ouestois.
RépondreSupprimerLe général en chef de l’est regroupa ses fidèles et leur expliqua la situation :
« Mes chers habitants de l’est, nous ne survivrons plus très longtemps comme ça. Nos attaque, nous en faisons peu, ne servent à rien face aux armures grises de nos adversaires. Il faut passer en mode cache-cache. Nous nous dissimulerons dans le décor du champ de bataille et nos féroces, sanglants et atroces ennemis ne pourront plus nous tuer. Ce sera dur de trouver des cachettes pour tous, certains périront pendant cette opération mais d’autres survivront. Il faut le faire. Messieurs je vous salue. »
Les habitants partirent se cacher. Beaucoup périrent tranchés mais quelques-uns échappèrent aux ouestois.
Le général de l’ouest organisa peu après une réunion avec ses compatriotes :
« Bonjour à tous. Comme vous le savez nous avons pris le dessus et nous maitrisons la situation grâce à nos armures naturelles. Cependant certains « petits » de l’est ont réussi à se cacher et nous échappent. Nous sommes donc obligés d’appliquer l’opération rase-motte pour nous faire plaisir et tuer les résistants. »
Alors ceux de l’ouest formèrent un cercle autour du champ de bataille et utilisèrent leurs armes tranchantes pour raser tout sur leur passage. Le général de l’est capitula et se fit trancher en deux. Les requins de l’ouest étaient contents d’avoir rempli leurs estomacs avec des sardines.